Dette: la France "pas loin derrière" la Grèce, l'Espagne et l'Italie

Publié le par thiaisdemocrate

Ce lu pour vous, Les Echos, Vendredi 30 Mars 2012

 

L'économiste et eurodéputé Robert Rochefort (MoDem) a vigoureusement plaidé vendredi en faveur de la réduction de la dette, soulignant que la France ne se situait "pas loin derrière" la Grèce, l'Espagne et l'Italie.
"Tous les efforts que nous ne ferons pas l'année prochaine et dans deux ans, ils déboucheront sur des efforts encore plus importants à faire dans trois, quatre ou cinq ans", a mis en garde le député européen sur France Info.
"On n'est pas deuxième dans la liste après la Grèce, c'est vrai qu'il y a l'Espagne et l'Italie, mais on n'est pas loin derrière", a ajouté Robert Rochefort, qui a relativisé la signification de la réduction du déficit à 5,2% du PIB au lieu des 5,7% prévus dans la loi de finances initiale.
"La dette est toujours de 90% du PIB et c'est la dette qui fait la charge de l'intérêt tous les ans", a-t-il souligné.
Si le pays ne s'attèle pas "vite" à la réduction de la dette, "on n'a aucune possibilité de mesures de progrès social", a ajouté le député européen, en rappelant le programme de François Bayrou de retour à l'équilibre budgétaire.
Au titre des économies possibles, Robert Rochefort a pointé du doigt les "doublons entre des fonctionnaires territoriaux, qui représentent l'Etat, et des fonctionnaires qui représentent des collectivités territoriales et qui font parfois la même chose, voire d'une certaine façon s'empêchent de travailler l'un l'autre".
Mais l'économiste a également déploré les "prescriptions médicamenteuses" excessives dans le pays.
Selon lui, différentes mesures de réduction de la dette peuvent être faites "intelligemment".
Il a critiqué au contraire Nicolas Sarkozy, "qui joue au super-héros", et François Hollande, "qui joue à Merlin l'enchanteur". Ils "nous font croire, l'un comme l'autre, que cette réalité (la nécessité de réduire la dette) n'est pas si forte que cela (et) annoncent tous les jours des propositions dépensières".
Robert Rochefort a enfin qualifié de "cordes extrêmement grossières" les signaux émis par la majorité actuelle en direction de François Bayrou, et notamment par le Premier ministre, François Fillon, qui a estimé jeudi que le candidat du MoDem "représente un courant de pensée proche de celui de la majorité".
"Cela veut dire quoi? (...) Plus son score (à François Bayrou) sera élevé, plus il sera l'homme de l'équilibre dont ceux qui seront au second tour, si ce n'est pas lui, auront besoin", a analysé Robert Rochefort.

 

Commentaires du MODEM de Thiais Nous devons réduire notre dette, par deux mesures la réduction de nos dépenses et l'augmentation des impôts. Nous attendons de l'UMP qu'il ne joue pas les super héros, même si notre déficit est meilleur que les prévisions, quand à Monsieur Hollande nous attendons qu'il arrête les promesses incessantes, sans parler de réduction de dépenses, indispensable pour assainir les dépenses publiques.

Oui, le MODEM est le seul parti courageux, qui dit la vérité aux Français: on ne fait de vaines promesses, mais par honnêteté envers les Français, on leur dit que les efforts doivent être fait demain, pour envisager le progrès social et la croissance dans les prochaines années. Pour le MODEM de Thiais, Aymeric BRELLMANN

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article